... pleins de trous ... (performo(t)sonance)



  ... plein de trous, plein de lumière, plein d'absences, de survivances, sans prévision ni permanence d'intentions...

Improvisation de Thomas Déjeammes (voix/ enregistrements/objets divers) et Krunoslav Pticar (guitare/pédales à effet) avec un système sonore multivoie à 6 enceintes.



Présents, ce mouvant perpétuel (vidéo)


une photographie est une fulgurance de pensées, passées et à venir. Comment l’apercevoir ? C’est du son de moments précédents qui explose, qui frémit, qui susurre, l’image présente.

Quels présents pour la photographie ?
La photographie est en plein dans le trouble contradictoire de la représentation du présent. Une représentation insaisissable, fuyante, toujours en déséquilibre ou sur le fil.
Alors qu’elle serait capable de capturer l’instant présent, la photographie n’en devient pas moins rapidement un « ça a été ».
« Présents, ce mouvant perpétuel » est une vidéo issue d’un montage en boucle de trois photographies, prises à quelques secondes d’intervalle.
Cet assemblage, cette mise en mouvement d’une presque même photographie, permet d’infimes variations et la création de modulations d’être qui font corps à chaque seconde.
Entre figurations et matières grouillantes, la présence du portrait semble se mouvoir, s’enfoncer, se métamorphoser et retrouve son état premier tout en étant différent.
Le mouvement des transformations joue sur un temps quasiment imperceptible, à contretemps de l’immédiateté et de la rapidité actuelle qui dictent nos modes de vie.
La lenteur de l’évolution des fondus entre chaque photographie permet d’une part de tromper le spectateur qui d’un regard furtif ne verra qu’une simple photographie, une image arrêtée, et d’ autre part de traiter des transformations invisibles qui font corps en nous sans que nous nous en rendions compte
Cette vidéo questionne ainsi le rapport de captation du visible, entre image mouvement et image fixe.

Cette vidéo a été montré dans le cadre de l'exposition collective "Présents" organisée par Christine Peyrissac à la galerie Rez de chaussée (Bordeaux, http://rezdechaussee.org/ )

Kraums Notho dans F3bis, déviances sonores

A écouter ou réécouter Kraums Notho dans l'émission F3bis (déviances sonores) sur radioradio (http://www.radioradiotoulouse.net/) avec :  

Andi Stecher (heart of noise) | Lucky Dragons (vestibule) | Amnesia-scanner as live [][][][][] | Rss boys (mik musik) | Seabat (vestibule) | Kraums notho | Toad (la novia)

c'est ici :  http://62.210.215.26/podcasts/F3BIS/f3bis%20-%20041115%20-%20.mp3

Emission du 04/11/2015

improvisation de Kraums Notho avec Edwin Buger

Improvisation de Kraums Notho (Thomas Déjeammes et Krunoslav Pticar) avec Edwin Buger au synthétiseur et boucleur.
Système de 6 enceintes et delay.

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Presents

Cette pièce sonore a été composée à l'occasion de l'exposition collective Présents, organisée par Christine Peyrissac à la galerie Rez de chaussée (Bordeaux) en Octobre 2014.
Elle a été diffusée dans le lieu par à un système de spatialisation.
Le texte qui commence par "j'ouvre la porte" a été écrit par Christine Peyrissac.



improvisation au Garage moderne


Extraits du concert au Garage Moderne (Bordeaux) dans le cadre des Mercredis photographiques
organisé par l'association "Cdanslaboite".

Improvisation sonore sur projection vidéo
avec système de spatialisation de 6 enceintes et delay.

Avec la participation d' Edwin Buger au synthétiseur

Captation vidéo : Christophe Boery

... jour, après jour, après...


 

Cette vidéo est une forme de dérive expérimentale entre photographies, texte dit, guitare et boucles sonores. Kraums Notho (Thomas Déjeammes et Krunoslav Pticar), accompagné d’Edwin Buger, questionne la banalité de nos actes et pensées pour plonger dans l’étrangeté de l’inconscient collectif qui fait notre quotidienneté. Un léger décalage s’opère par les photographies en noir et blanc, la syntaxe qui s’enraille, les boucles sonores répétitives et la guitare lancinante qui modulent l’espace. Notre connaissance est mise à distance et l’apparente évidence de nos représentations vacille dans le trouble du réel.